11 Demande-leur s’il est plus difficile de les créer eux, que Nous avons créés d’argile visqueuse, ou tout ce que Nous avons créé en dehors d’eux[1139] ?
[1139] Comme les cieux, la terre, les étoiles, les anges et les démons qui viennent d’être mentionnés.
57 Sans la grâce de mon Seigneur, j’aurais moi aussi été livré au châtiment. »[1143]
[1143] Selon nombre d’exégètes, ici prennent fin les reproches adressés à son ancien compagnon par le croyant. Puis ce dernier s’adresse à ses frères au Paradis (versets 58 à 60) auxquels il rappelle les grâces d’Allah. Selon d’autres, néanmoins, les versets 58 et 59 sont la suite des reproches adressés à l’impie par son ancien compagnon.
[1148] Réfléchissant au prétexte qu’il pourrait inventer pour ne pas participer à la fête païenne que son peuple s’apprête à célébrer, expliquent nombre d’exégètes.
101 Nous lui avons alors annoncé la naissance d’un garçon magnanime[1151].
[1151] Isaac, selon certains, ou Ismaël, selon d’autres exégètes dont l’avis s’appuie notamment sur le verset 112 de cette même sourate où Allah annonce la naissance d’Isaac.
102 Lorsque l’enfant fut en âge de l’accompagner, il lui dit : « Mon fils ! Je me suis vu en rêve en train de t’immoler. Qu’en penses-tu ? » L’enfant répondit : « Père ! Exécute l’ordre qui t’est donné, tu me trouveras, par la volonté d’Allah, patient dans l’épreuve. »
158 Ils ont établi entre Lui et les djinns des liens[1162]. Or, les djinns savent bien qu’ils seront amenés à comparaître devant Lui.
[1162] De parenté, précisent certains commentateurs. Selon d’autres, les païens ont établi un lien entre le Seigneur et les djinns en associant ces derniers à Son culte. Précisons néanmoins que, selon la majorité des exégètes, le terme « djinns » désigne ici - la seule fois dans le Coran - les anges présentés par les païens comme les « filles d’Allah ».